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La « chasse au bonheur » a été la plus grande préoccupation de la vie de Stendhal et nulle part il ne l’a sans doute mieux illustrée que dans La Chartreuse de Parme, qu’Italo Calvino considérait comme « le plus beau roman du monde ».
Il s’agit de relire ce classique mais en décalant le regard. Au lieu de centrer l’analyse sur la destinée de Fabrice Del Dongo, le choix a été fait de suivre la chasse au bonheur de Gina, tante de Fabrice, surnommée La Sanseverina. Sa quête du bonheur ne va pas de soi : elle se sent menacée, à 50 ans, par l’âge, et vit dans un monde où l’héroïsme napoléonien a cédé la place à un régime monarchique souvent grotesque et mesquin.
Mais la passion, le jeu et même l’exercice du pouvoir contribuent, malgré certaines difficultés, à donner à son existence intensité et exaltation. Avant que les dernières lignes du roman ne l’effacent pour la faire entrer dans la mémoire des lecteurs : « La comtesse en un mot réunissait toutes les apparences du bonheur, mais elle ne survécut que fort peu de temps à Fabrice, qu’elle adorait, et qui ne passa qu’une année dans sa Chartreuse. »
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