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L’Égypte est décidément en force à Paris en 2025, avec, le 11 juin l’inauguration d’une exposition intitulée « Le Mystère Cléopâtre » à l’Institut du monde Arabe.
S’il est inutile de présenter la reine égyptienne, c’est parce que beaucoup (trop ?) d’encre a coulé à son sujet de sa mort à aujourd’hui. C’est dès l’occupation romaine de l’Égypte en 30 avant notre ère que s’est forgée la légende noire de la reine, cruelle, avide de pouvoir et dévoreuse d’hommes ; elle se renforce avec la relecture à la Renaissance des sources latines et la pièce de Shakespeare « Antoine et Cléopâtre » début XVIIe siècle. Les arts graphiques et plastiques comme les Belles Lettres n’ont pas laissé la reine en repos pendant deux millénaires. Ce n’est que la recherche et l’archéologie actuelles qui permettent de mettre en lumière l’éducation et l’intelligence de la dernière des Ptolémées, grande souveraine au fait des questions politiques et économiques, protectrice des religions et des arts, qui a su préserver la grandeur de son pays.
Image d’illustration : Claudette Colbert dans le rôle-titre de Cleopatra de Cecil B. DeMille en 1934. Un film Paramount Pictures.
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