MONDE D’HIER ET TEMPS NOUVEAUX. ANTON TCHÉKHOV : LA CERISAIE
Littérature
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Le monde d’hier est-il en train de disparaître ? Celui de demain sera-t-il meilleur ou pire ? C’est sans doute la question majeure posée par la crise sanitaire mondiale. Cette question est déjà celle évoquée par Anton Tchékhov, en 1904, dans sa pièce de théâtre La Cerisaie. La vente d’une vieille et magnifique propriété familiale, jadis prospère, marque la fin nostalgique d’un monde, emporté par les bouleversements économiques et sociaux, mais aussi l’annonce de temps nouveaux, d’un avenir et d’un bonheur possibles, l’avènement d’un autre système de valeurs, incarné par l’ancien moujik, devenu riche marchand, Lopakhine. Ce monde à venir n’est pas sans susciter d’inquiétudes mais il est à construire. « Avec La Cerisaie, le XIX° siècle s’achève et le XX° commence. La Cerisaie l’annonce et l’accompagne, l’épouse et l’éclaire. » (G. Banu)